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samedi 27 janvier 2024

Visite de l'historien David Chanteranne

 



       Pendant la semaine du 20 au 27 janvier, Monsieur David Chanteranne, accompagné d'un groupe de compatriotes qu'il guidait, a eu la courtoisie de nous rendre visite à Longwood. Le lundi 22, il nous a gratifiés d'une conférence, naturellement brillante, comme à son habitude.



        Sur un plan plus personnel, ce fut l'occasion (trop courte) des retrouvailles d'un ami. 


Rallye maritime World ARC 2023-2024 - Escale à Sainte-Hélène

 Encadré par le World Cruising Club (World ARC 2023-2024), nous avons accueilli aux domaines nationaux de nombreux membres des équipages des vingt yachts qui ont fait escale à Sainte-Hélène du 22 au 27 janvier 2024.

 



Parmi eux, quelques Français pour qui, en plus des lieux napoléoniens, nous avons organisé quelques randonnés et visites de l’île. 

   

dimanche 21 janvier 2024

Le "Sainte-Hélène" de Marcel Fortini

    Je viens de recevoir l'album de photographies que Marcel Fortini (directeur du Centre Méditerranéen de la Photographie, | Cnap) a prises lors de son passage sur l'île l'année dernière. 



    Que de beaux souvenirs ! Merci Marcello


Dimensions         22,5 × 28 × 1 cm

Photographe(s)  : FORTINI marcel

 

Auteur.e(s) des textes : FORTINI Marcel, DANCOISNE-MARTINEAU Michel

Genre    : Photographie contemporaine, Photographie d'Histoire, Photographies de paysages

Caractéristiques : Ouvrage relié, toilé, 72 pages, format 22,5 x 28 cm à la française, 62 photographies imprimées en bichromie,

textes bilingues Corse / Français : préface de Michel Dancoisne-Martineau et texte de Marcel Fortini

jeudi 19 octobre 2023

Mission de la Fondation Napoléon à Sainte-Hélène

     Du 30 septembre au 14 octobre, nous avons reçu Chantal Prévot, responsable des Bibliothèques, et Élodie Lefort, responsable des Collections de la Fondation Napoléon, à Paris. Le principal objet de leur mission a été d’examiner la faisabilité des options retenues pour revoir la muséographie de la maison de Longwood.

    

Cette nouvelle interprétation devrait être le résultat d’une démarche scientifique comparable à celle d’un château-musée. Le point de départ historique choisi pour l’espace muséal demeure celui que nous avions établi au début des années 2000, à savoir le 5 mai 1821, jour de la mort de Napoléon, et non pas celui décrit par Las Cases le 10 décembre, sans les jardins, sans les extensions et autres aménagements ultérieurs.

    Notre souhait est de repenser la mise en scène des appartements de l’Empereur en y ajoutant un supplément d’âme au moyen de méthodes contemporaines de reconstitution et de muséographie. Cela donnerait d’autant plus l’impression au public de pénétrer dans le logement d’un homme dont la présence est encore tangible.

    L’objectif est de faire de Longwood un lieu à la muséographie humanisée et dynamique, qui rend compte des espaces.

    Elodie a publié ses impressions de voyage : Une chronique d'Élodie Lefort : "Voyage en terre inconnue sur l’île de Sainte-Hélène" (témoignage) - napoleon.org

mercredi 18 octobre 2023

Escale de "Energy Observer"



     Le bateau 'energy Observer' a fait une escale d'une semaine à Sainte-Hélène. Sous le commandement de Jean-Baptiste Sachez, j'ai eu le bonheur de rencontrer les sept membres de l'équipage et de partager des moments merveilleux. 

    Plus de cent-cinquante Héléniens ont pu le visiter ce merveilleux bateau autonome. 

    Pour nous ce fut un véritable bonheur de rencontrer ces sept Français passionnés et de pouvoir leur faire découvrir cette île.  







Energy Observer est né en 2013, de l’idée de construire le premier navire autonome capable de puiser son énergie dans la nature tout en la préservant. Il réunit depuis lors une équipe exceptionnelle et complémentaire de marins, scientifiques, ingénieurs, reporters… Développé à partir d'un catamaran de légende maintes fois récompensé, Energy Observer est aujourd’hui un navire laboratoire de la transition écologique conçu pour repousser les limites des technologies zéro émission. Hydrogène, solaire, éolien, hydrolien, toutes les solutions y sont expérimentées, testées et optimisées, dans le cadre d’une Odyssée autour du monde de 7 ans (plus de 70 escales à ce jour), pour d’aller à la rencontre des acteurs du changement à chaque nouvelle escale et pour faire des énergies propres une réalité concrète et accessible à tous. Victorien Erussard, capitaine et fondateur, a été nommé Ambassadeur Français des 17 Objectifs de Développement Durable par le gouvernement en 2018, tandis qu’Energy Observer a reçu le haut patronage du Président de la République.


vendredi 5 mai 2023

5 mai 2023 - Journée portes ouvertes

 Comme chaque année, pour respecter les souhaits de tous, la Maison de Longwood et la Tombe de Napoléon sont ouverts gratuitement. 

Venez nombreux !

Photographie prise le 4 mai 2023 en fin d'après-midi


dimanche 30 avril 2023

Visite de Marcel Fortini, directeur du Centre Méditerranéen de la Photographie | Cnap.

     Nous avons le plaisir et l’honneur d’accueillir Marcel Fortini, le directeur du Centre Méditerranéen de la Photographie | Cnap

    Ce matin, nous avons visités ensemble la partie est du plateau de Longwood. Je me suis permis de le prendre en photo avec mon téléphone... pure hérésie, je sais 😊


    Son regard original sur le paysage de mon quotidien est si rafraichissant. Que du bonheur… en noir et blanc et tous les dégradés de gris. 

samedi 29 avril 2023

À SAINTE-HÉLÈNE par Henri Roorda

 À SAINTE-HÉLÈNE par Henri Roorda



Au commencement du mois de juillet de l’année 1912, Alfred nous offrit généreusement, à Maxime et à moi, un voyage (aller et retour) à Sainte-Hélène. Nous commençâmes par protester : « Qu’irions-nous faire dans cette île lointaine ? Conduis-nous plutôt en Espagne. Ça te coûtera moins cher. »

Mais notre ami nous expliqua que son grand-père, décédé dans les parages immédiats de l’île, sur le paquebot qui le ramenait en Europe, avait été enterré là-bas.

— Il me laisse une centaine de mille francs. Mais une clause de son testament (un peu baroque) m’oblige à entretenir sa tombe. Je lui apporterai une couronne.

— Malheureux ! Tes fleurs seront fanées quand nous arriverons.

— Mais non ; je compte acheter des fleurs artificielles.

Il n’y avait plus à hésiter. Le 12 juillet, nous partîmes de Liverpool ; et, trois semaines plus tard, notre navire pénétrait dans le port de Jamestown. La traversée avait été excellente ; nous avions tout le temps joué au bridge, en buvant avec des pailles des boissons glacées.

En approchant de la petite ville, nous vîmes contre les murs du quai, écrits en lettres immenses, ces deux mots qui nous rappelèrent la patrie absente :

CHOCOLAT CAILLER

Toute personne civilisée qui débarque dans l’île de Sainte-Hélène songe avant tout à acheter des cartes postales illustrées et à les envoyer aux amis restés en Europe. C’est ce que nous fîmes. Alfred nous dit ensuite : « Nous allons porter la couronne au cimetière et nous entendre avec le jardinier. Après cela, nous pourrons reprendre notre bridge. »

La partie du cimetière de Jamestown qui est réservée aux étrangers morts sur les paquebots est très mal entretenue. Le gardien-jardinier-marbrier qui parents de ces défunts. Le fait est que nos questions mirent dans un visible embarras cet homme astucieux. Il ne reconnut pas sans hésiter la tombe du grand-père, laquelle, envahie par les orties, ressemblait étonnamment aux tombes voisines. Alfred lui dit alors avec sévérité : « Non ! je sens que ce n’est pas celle-là. » On lui en montra une seconde qui lui parut encore suspecte ; et il ne déposa sa couronne que sur la troisième. En partant, il donna cinq cents francs au gardien pour une pierre tombale ; il réclama un reçu et ajouta : « Je reviendrai dans six mois. »

Nous entrâmes, pour y faire notre bridge, dans le « Restaurant de l’Empereur », où nous commençâmes à déjeuner. Le repas fut si mauvais que notre humeur en fut tout assombrie. Mais, heureusement, le garçon qui nous servait nous demanda si nous allions repartir dans une heure. Nous apprîmes ainsi qu’un navire était en partance. Pour de la veine, c’était de la veine.

Maxime, qui n’avait encore rien dit, articula ces mots : « Nous ferons notre bridge quand nous serons à bord. » Et Alfred ajouta : « Filons ! » Nous filâmes.

Notre bateau venait à peine de se mettre en marche qu’Alfred s’écriait, avec l’accent du regret le plus profond : « Étourdis que nous sommes ! » Et il nous regarda avec un visage désolé.

— Qu’as-tu ?

— Nous avons oublié d’aller visiter la Maison…

— Quelle maison ?

— La maison de ce type…

— Quel type ?

— Mais vous devez le connaître : cette grande figure…

— Eh bien ! en voilà un renseignement !… Un type qui avait une grande figure !… Tu sais : si tu n’as rien de plus précis à nous dire…

— Je retrouverai son nom tout à l’heure. Il est connu. J’ai vu un jour un livre où l’on parlait de lui… Ah ! malheur ! J’avais promis à ma soeur de ramasser quelques pierres blanches, dans le jardin, comme souvenir…

Pendant toute la soirée, Alfred fut préoccupé ; il ne parvenait pas à retrouver le nom de son type.

Le lendemain, il y pensait encore. « Ma grand-mère, nous dit-il, aurait pu vous renseigner. Malheureusement, elle est morte. Elle possédait un verre dans lequel il avait bu. »

— Mon pauvre ami, c’est toi qui as bu. Nous allons faire un bridge ; ça te distraira.

Le moyen fut efficace. Alfred ne nous parla plus de cette maison qu’il aurait dû visiter à Sainte-Hélène ; et nous n’avons jamais pu savoir ce que cet animal voulait dire.

mardi 28 mars 2023

vendredi 3 mars 2023

Escale du 22 octobre 2023 - Le "Lyrial" de la compagnie Ponant

Pour tous ceux qui m'interrogent sur le programme sur la Croisière Napoléon Bonaparte, entre Histoire et patrimoine de Dakar à Santos - Octobre 2023 | Ponant, voici celui que je propose pour la journée consacrée aux hauts-lieux napoléoniens de l'île :

la baie St James

Vous débarquerez du bateau le dimanche 22 octobre 2023 pour poser pieds sur les quais de Jamestown entre neuf et dix heures.

Si vous le souhaitez, une visite d’une heure de la partie haute (nord) de Jamestown pourra vous être proposée en guise d’introduction ou, plus tard dans la journée, en lieu de conclusion. Il s’agit d’une promenade d’un petit kilomètre, le long du versant est de la vallée St James. Le dénivelé ne dépassant pas les trente mètres.

Cependant, tous ceux qui sont impatients de découvrir les hauts-lieux de l’exil, pourront immédiatement profiter d’une prise en charge par des véhicules loués par la compagnie Solomon dont le nom même déjà a trait avec les années d’exil puisque cette compagnie porte encore celui de « Saul Solomon » qu’employaient les Français en exil.

De Jamestown donc, en empruntant le même sentier que Napoléon le 18 octobre 1815, vous serez conduit au Pavillon des Briars où l’Empereur résida jusqu’au 10 décembre 1815 en attendant que la maison choisie pour l’accueillir en haut du plateau de Longwood soit prête. Seule la pièce qu’occupa Napoléon sera ouverte au public car les autres, construites par la Royal Navy pour les amiraux britanniques qui y logèrent jusqu’à la mort de Napoléon à Longwood, est présentement occupée par un Haut-Fonctionnaire anglais. Mais cette visite, par la luxuriance tropicale du lieu, les températures idéales et la construction perchée sur un monticule lui donnant un aspect aérien, vous permettra d’apprécier les raisons pour lesquelles Napoléon apprécia ce court séjour. Durant cet arrêt, si le cœur vous en dit, à une centaine de mètres de votre véhicule, vous pourrez aussi aller découvrir les ruines du cottage où l’esclave Toby logeait.

Il est important de savoir que le pavillon n’est accessible que par un petit escalier de quinze marches. Il n’existe présentement aucune alternative.

Puis, en empruntant le même parcours que Napoléon 208 ans auparavant, vous arriverez à Longwood House où il passa ses cinq années et demie d’exil. Une fois arrivés et descendus sur le « Longwood Green », vous entrerez par l’entrée principale qui se trouvait être à l’ouest de la Maison.

En un premier temps, nous vous conseillons de déambuler dans les jardins restitués aujourd’hui dans leur état de 1821.  Notre seule recommandation est celle-ci : essayez d’oublier tout ce que vous avez lu, ce que vous avez entendu, ce que vous avez vu sur ce lieu de mémoire. Laissez-vous simplement porter par l’émotion du moment sans faire l’effort de chercher et donc de retrouver tout ce que vous en connaissez.  La Maison de Longwood qui vous apparaitra sera la vôtre. Rien qu’à vous. Bien réelle et non pas celle constituée par l’idée que vous vous en étiez faite. 

Comme durant les premiers mois de l’exil, avant que les constructions préfabriquées soient érigées pour ses compagnons d’exil, deux tentes seront dressées à votre attention où, si le cœur vous en dit, vous pourrez déguster le vin blanc sucré de Groot Constantia que Napoléon appréciait aussi. Bien entendu, vous pourrez aussi attendre la fin de la visite des appartements de Napoléon pour procéder à cette dégustation. Vous constaterez que les appartements sont très exigus et cependant abritent une très grande partie des meubles qui avaient été réquisitionnés sur place par sir George Cockburn en 1815 pour que Napoléon y soit bien installé. Pour cette double raison et afin de pouvoir prévenir de malencontreux mais si faciles accidents, il est demandé au public de ne pas prendre de photographies à l’intérieur de ces pièces. La boutique offre à la vente toutes les photographies dont vous aurez éventuellement besoin.

À Longwood, à l’église St Mark construite sur l’emplacement de ce qui fut Longwood New House, deux services catholiques, un à 10h30 et un autre 13h00, seront officiés par Père David.

Le déjeuner pourra se prendre dans l’espace qui composait autrefois les appartements du général de Montholon et qui sera aménagé comme pour tout repas. Mais si le temps le permets, vous pourrez aussi prendre votre piquenique avec vous et vous installer dans les jardins à l’ombre des quelques arbres que Napoléon appréciait tant.

Une fois la découverte de Longwood achevée, des véhicules vous attendrons sur le Green de Longwood pour vous conduire à l’entrée du domaine forestier de la Tombe. Là, par un sentier en pente de 750 mètres, vous pourrez descendre vers ce haut-lieu de la légende napoléonienne.  Pour le retour, la montée peut être fatigante. Prenez simplement votre temps.

Une fois remontés, vous serez reconduits à Jamestown.

Notons enfin, que pour des raisons de fluidité évidente et pour que tous puissent appréhender au mieux la quiétude des trois sites, il vous sera possible de définir par vous-même l’ordre des visites des trois sites mentionnés ci-dessus dans un ordre purement indicatif. Toutefois, les paniers pique-niques que préparera le Ponant seront à votre disposition durant votre visite de Longwood.

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Ensuite, durant les jours de mer Sainte-Hélène - Santos, entre le 25 et le 31 octobre, je donnerai à bord 8 conférences : 4 en français et autant en anglais sur les sujets qui viennent de m'être communiqués:

1. Souvenir de Napoléon à Sainte Hélène aujourd’hui
2. Le mythe de Prométhée et Sainte Hélène
3. Deux aspects méconnus de l'exil : L’esclave Toby et Tristan da Cunha durant l’exil
4. Les relations entre le Brésil et Sainte Hélène durant l’exil.