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Affichage des articles dont le libellé est Napoléon à Sainte-Hélène. Afficher tous les articles
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samedi 27 janvier 2024

Visite de l'historien David Chanteranne

 



       Pendant la semaine du 20 au 27 janvier, Monsieur David Chanteranne, accompagné d'un groupe de compatriotes qu'il guidait, a eu la courtoisie de nous rendre visite à Longwood. Le lundi 22, il nous a gratifiés d'une conférence, naturellement brillante, comme à son habitude.



        Sur un plan plus personnel, ce fut l'occasion (trop courte) des retrouvailles d'un ami. 


dimanche 16 juillet 2023

Tournage à Longwood

Du 8 au 15 juillet, Jean-Paul Luciani est venu tourner un film à Sainte-Hélène. 

Dominique Maestrati a assuré la réalisation de ce documentaire avec Jérôme De Bernardi, le chef opérateur.. Clara Elig interprétait Betsy et Clémentine Verdier, Albine de Montholon.

(de gauche à droite) Jean-Paul Luciani, Dominique Maestrati, Clémentine Verdier, Clara Elig et Jérôme De Bernardi,  


Reportage photographique assuré par Jean-Paul Luciani.





















vendredi 5 mai 2023

5 mai 2023 - Journée portes ouvertes

 Comme chaque année, pour respecter les souhaits de tous, la Maison de Longwood et la Tombe de Napoléon sont ouverts gratuitement. 

Venez nombreux !

Photographie prise le 4 mai 2023 en fin d'après-midi


mercredi 3 mai 2023

Visite de 30 Français en deux groupes.

 Cette semaine, en plus du photographe Marcelo Fortini, nous recevons deux groupes de Français : un de 21 personnes et un autre de 9.

Nicole et Yves Martin à la cuisine de Longwood


J'ai passé le lundi avec le plus petit groupe et hier, mardi, avec le plus nombreux. Parmi ce dernier, j'ai eu l'immense surprise de revoir Nicole et Yves Martin qui nous avaient offert en 2016 toute une batterie de casseroles pour restituer la cuisine de Napoléon à Longwood.

Visiteurs français à la tombe de Napoléon le 2 mai 2022

 

mardi 28 février 2023

Le bâtiment des cuisines aux Briars

À peine trente mètres au sud-ouest du Pavillon, se trouvait la cuisine de la famille Balcombe. 
Le Pavillon et les cuisines en 1840

 Au sujet de ce bâtiment, le jeudi 19 octobre 1815, Las Cases nota dans son journal : « Un officier anglais y avait été logé pour veiller à notre garde et deux sous-officiers allaient et venaient militairement dans l’allée pour mieux constater notre emprisonnement. » 


 Et, le même jour, le général Gourgaud de préciser : « Il y a un capitaine d'artillerie, M Greatly, de planton aux Briars avec des sergents : Sa Majesté est gardée à vue, mais avec adresse et égards. » 


 Du bâtiment original, il ne restait en 2017 que des ruines avec le tracé intact au sol. Construit au flanc ouest de la colline qui surplombe le pavillon, seul le mur de soutient subsistait. Afin de le préserver, il a été reconstruit en retrait d’un mètre l’exact même bâtiment en respectant les dimensions, les proportions et l’apparence des toitures.
Le Pavillon et les Cuisines en 1859


Le Pavillon et les cuisines en 1902



Le Pavillon et les cuisines vers 1930

Le Pavillon et les cuisines en 1957


Les cuisines des Briars en 2017


Du bâtiment original, il ne restait en 2017 que des ruines avec le tracé intact au sol. Construit au flanc ouest de la colline qui surplombe le pavillon, seul le mur de soutient subsistait. Afin de le préserver, il a été reconstruit en retrait d’un mètre l’exact même bâtiment en respectant les dimensions, les proportions et l’apparence des toitures.

Aujourd'hui, le bâtiment a été reconstruit et aménagé en maison d'habitation.


jeudi 23 février 2023

Recherches archéologiques à la Tombe de Napoléon et à Longwood

    

Longwood House © Sylvain Girardeau


Cette semaine, nous avons le plaisir de recevoir Docteur Philippe Charlier qui est venu, avec sa famille et une équipe de tournage pour TV5 monde, fouiller aux domaines nationaux. 

Premières fouilles à Longwood




Dr Charlier visitant le tombeau (vide)
de Napoléon à Sainte-Hélène

    Ces travaux du Laboratoire Anthropologie, Archéologie, Biologie (LAAB) est rattaché à l'École Doctorale de Santé Publique, Université de Versailles - Saint-Quentin-en-Yvelines / Paris-Saclay, spécialisée dans l'étude anthropologique médicale et médico-légale des restes humains anciens et des rituels magico-religieux autour de la « lutte contre l'inconnu» (maladie, mort, lendemain). Dirigée par le Dr Philippe Charlier, elle est composée d'une vingtaine de chercheurs et de doctorants de tous horizons confondus : anthropologie, médecine (légale, radiologie, toxicologie, microscopie), pharmacie, archéologie, philologie, etc.


    Cette mission est suivie sur place par une équipe de TV5 Monde -  https://www.matchaprod.com 

    La diffusion de ce programme en partie filmée sur l'île est prévue cette année, dans quelques mois. 

lundi 23 janvier 2023

Randonnées napoléoniennes et visites particulières avec Michel Dancoisne-Martineau, l'actuel directeur des domaines nationaux sur l'île

Voici les services que j'offre bénévolement au profit de la St Helena napoleonic heritage.   


VISITES PARTICULIERES par Michel Dancoisne-Martineau

 Michel Dancoisne-Martineau - en plus de ses fonctions de directeur des domaines nationaux sur l'île - est aussi bénévole pour l’association caritative locale ‘Saint Helena Napoleonic Heritage Ltd’ (SHNH) 

En expert de l’exil napoléonien, il anime différents circuits pour les groupes en français et en anglais au tarif de £200 pour la première heure, chaque heure suivante ou partie d’heure supplémentaire est à £75 ou, plus simplement, un don forfaitaire de £500 pour une journée. Notez que la totalité des sommes perçues sont intégralement reversées à la SHNH en tant que don. 

Veuillez aussi noter que ces frais n’incluent pas les billets d’entrée requis à la Maison de Longwood et la Tombe @ £12 par personne pour les deux sites et au pavillon des Briars @ £5 par personne. L’intégralité de ces fonds sera versée à la SHNH Ltd. 

Les visites guidées suivantes sont offertes au tarif forfaitaire mentionné aussi bien pour une seule personne que pour un groupe au maximum de 15 personnes.

1 – Les sites napoléoniens du point de vue du conservateur en charge des propriétés

  • Longwood House (durée estimée de la visite = 1 1/2 heure) 
  • La Tombe de Napoléon (Distance = 1,2 km / durée estimée du tour = 1 heure)
  • Le pavillon de Briars (durée estimée de la visite = 1 heure)

2 – Les conditions dans lesquelles Napoléon a été gardé et la vie quotidienne de l’impérial captif :

Prendre le prétexte du mur d’enceinte de Longwood en partant de Longwood House, puis descendre vers Cox's Brige, la forêt de gommier de Las Case puis descendre dans « Mulberry Gut » et retour via Deadwood.

(Distance = 16 km / durée estimée du tour = 3 1/2 à 4 heures)

Maison de la Nymphe de la Vallée
Maison de la Nymphe de la Vallée
 

3 – Les mythes, légendes et anecdotes de Napoléon à Sainte-Hélène :   

Depuis Hutt's gate, descendre au fond de la vallée du pêcheur que l'on longe jusqu'à la forêt de gommier de Las Cases (connue ici sous le nom de Millenium Forest)(Distance = 7 km / durée estimée du tour = 1 1/2 à 2 heures)

4 – La structure de la société sur l’île à l’époque de Napoléon :

Départ à New Bridge et arrivée derrière le marché de Jamestown (Distance = 1,5 km / durée estimée du tour = 2 heures)

 


5 – L’administration de l’île durant l’exil : 

A partir de l'office du tourisme (Greenland) jusqu'à l'endroit sur les quais où Napoléon a débarqué,  découvrir l'histoire du "Château", du "Jardin de la Compagnie", et de la « promenade des Sœurs »  (Distance = 1,5 km / durée estimée du tour = 2 heures)

6 – Sur les traces de Napoléon à Sainte-Hélène :

En utilisant les services d’un prestataire local de votre choix (nous avons l’habitude d’employer Aarons Adventure Tours ou/et Sub-Tropic Adventures), Michel Dancoisne-Martineau vous propose d’être votre guide sur toute l’île : de Jamestown, Alarm House, le plateau de Deadwood, la vallée du Pêcheur, les maisons des généraux Bertrand et Gourgaud ainsi que Las Cases, quelques batteries militaires, Sandy Bay, Le mont Éternité, Rosemary, Farm Lodge, le cimetière Saint-Paul etc… (Durée estimée du tour = 4 à 5 heures)





7 – Et, bien entendu, la mythique et légendaire « Randonnée Napoléon » :

Découvrir Sainte Hélène à pied en deux ou trois joursEn cinq ou six excursions de 15 à 20 kilomètres chacune, en privilégiant les sentiers pédestres à travers les forêts, les vallées et les montagnes, découvrir Sainte Hélène à pied en deux ou trois jours. En utilisant Sainte Hélène et son histoire napoléonienne comme fil conducteur, découvrir avec Michel Dancoisne-Martineau d’autres aspects de l’île comme son histoire coloniale, la richesse et la diversité de ses paysages, de sa flore endémique mais aussi une végétation témoin d’un passé maritime sur la route de la Chine, du Sri Lanka, de l’Inde, de l’Afrique australe et du Brésil.




mercredi 23 novembre 2022

Les "immortelles"... souvenirs de Napoléon à Sainte-Hélène

 À Calcutta, le 22 janvier 1817, Francis Rawdon-Hastings, comte de Moira, marquis d’Hastings Gouverneur-général de l’Inde rédigea une lettre adressée à son homologue/collègue de Sainte-Hélène, Sir Hudson Lowe. Pour faire plaisir à ses amies Lady Holland et Lady Jerningham, il lui annonçait que sa femme, Lady Moira, comtesse de Loudoun, souhaitait faire parvenir à Napoléon un paquet de graines d’immortelles qu’il confiât à un dénommé docteur Hare avec d’autres plantes pour le jardin botanique de Sainte-Hélène. (Source: Lower Papers, volume 20,118)




Ces immortelles ou helichrysum bracteatum arrivèrent le 14 juin 1817 à bord du Lady Campbell. Elles avaient été confiées au docteur Hare qui accompagnait le Lieutenant-Colonel Christopher Fagan, Juge et avocat-général au Bengale. Ce dernier rencontra Napoléon le 19 juin avant de s’en retourner à Londres.
Malheureusement pour Sir Hudson, l’avocat-général partageait avec les ladies Holland, Moira et Jerningham les mêmes idées libérales et ce fut avec colère que Sir Thomas Reade rendit compte à Lowe, que le Lieutenant-Colonel Fagan s'était rendu coupable d'un crime terrible en parlant de Napoléon comme de "Sa Majesté".




vue du plateau de Longwood depuis Deadwood

Depuis cette époque, les immortelles ont recouvert les plateaux de Sainte-Hélène et bordent les routes comme le souvenir d’un hommage des Britanniques libéraux qui s’opposaient à la décision de leur gouvernement conservateur de l’époque d’exiler Napoléon à Sainte-Hélène.  

lundi 14 novembre 2022

Les parties composant LE cercueil de Napoléon

 Une des nombreuses controverses liées à Napoléon à Sainte-Hélène concerne les cercueils dans lesquels le corps de l’empereur a été placé


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Essayons d’y voir plus clair.

Le rapport de sir Hudson Lowe adressé à son ministre de tutelle est, une fois n’est pas coutume, pourtant  précis et concis :  
« [i] Suite à la demande personnelle du comte Montholon, le cercueil a été construit comme suit:  
-          1er  Un cercueil uni doublé de fer blanc
-          2e  Un cercueil de plomb
-          3e Un cercueil en acajou[1] »



Si, comme sir Hudson, on considère le doublage du premier cercueil en bois par du fer-blanc comme formant une seul bière à part entière, Marchand, dans ses mémoires qu’il rédigea quelques années plus tard confirma l’utilisation de ces trois cercueils en y ajoutant des détails:
« L'Empereur placé dans un cercueil de fer blanc, garni de satin blanc ouaté ne put faute d'espace avoir son chapeau sur la tête; elle dut reposer sur un oreiller de même étoffe et le chapeau fut déposé sur ses cuisses, différentes pièces de monnaie frappées à l'effigie de l'Empereur et quelques pièces d'argenterie tels qu'on le trouvera au procès-verbal ci-dessous y furent déposées; le même homme qui avait soudé les vases, souda ce premier cercueil avec soin, ce cercueil fut mis dans un autre en acajou qu'on mit dans un troisième en plomb qui fut lui-même soudé et déposé à son tour dans un quatrième en acajou qu'on ferma avec des vis de fer à têtes d'argent[2]. »



Notons que dans le Procès-verbal d'ensevelissement rédigé et signé le 7 mai 1821, comme sir Hudson Lowe, les comtes de Montholon et Bertrand ainsi que Marchand mentionneront le premier cercueil de bois doublé de fer-blanc comme constituant un seul et même cercueil. Toutefois, quelques contemporains et de nombreux historiens ensuite mentionnent ce double cercueil comme en étant deux bien distincts, ce qui engendra une confusion qui généra elle-même des théories.

Mr Rutledge qui assista à la scène de la fermeture des premiers cercueils confirme : « [ii]où le corps venait d'être déposé dans la gaine en étain, j'ai assisté à la soudure de cette doublure métallique et au vissage du couvercle du cercueil en bois qui était à l'extérieur de celui en étain. Et le tout a été placé dans un cercueil en plomb, dont le couvercle a été soudé à ma vue[3] ».  
Le général Bertrand fut moins disert dans sa description  en se contentant de mentionner que les deux couches métalliques : « On a scellé le fer-blanc, puis l'enveloppe en plomb. On a dit que l'air ne pénétrant pas, cela se conserverait des siècles[4]. »

En résumé donc : si les témoins de l’époque considéraient la doublure métallique du premier cercueil comme un cercueil à part entière, il y eut au total 4 cercueils. Par contre, si comme les comptables et l’administration on considère que le premier récipient est une boite en bois doublée à l’intérieur d’une feuille d’étain ou de fer-blanc, il n’y eut bien que trois cercueil. Tout est ici question d’appréciation comptable et/ou technique.




[1] Extrait de la lettre de Sir Hudson Lowe à Lord Bathurst datée du 14 mai 1821, [folio 199 du volume 20,133 des Lowe Papers]

[2] Mémoires de Marchand, Premier Valet de Chambre et exécuteur testamentaire de l'Empereur publiés d'après le manuscrit original par Jean Bourguignon, membre de l'Institut - Ed. Plon, Paris – 1952 – page II-344
[3] « Compte-rendu de mes visites à Longwood à partir du 6 mai 1821 » – par Mr Rutledge, L.P. Vol 20,133 folios 150 à 152. Ce récit est confirmé par le menuisier Andrew Darling dans son Journal publié le 30 septembre 1915 dans le Times Literary supplement qui, depuis, a été cité et traduit dans de nombreux ouvrages.

[4] Général Bertrand, Grand Maréchal du Palais - Cahiers de Sainte-Hélène - Manuscrit déchiffré et annoté par Paul Fleuriot de Langle - Editions Sulliver, Paris – 1950 – Volume « Journal janvier 1821 - mai 1821 », p.199




[i] The Coffin at the particular desire of Count Montholon was constructed as follows:-
1st   A plain coffin lined with Tin
2nd   A lead Coffin
3rd    A Mahogany Coffin

[ii] … into the tin case wherein the body had been just laid, saw the Lid of this case soldered on and the covering of a wooden case which was outside the Tin one, screwed  down, and all placed in a Leaden Coffin, the cover of which I saw soldered on. [Memorandums during my Visitations at Longwood from 6th May 1821 – by Mr Rutledge, L.P. Vol. 20,133, folios 150-152]