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mercredi 13 août 2025

L'histoire des domaines nationaux dans l'île de Sainte-Hélène (Océan atlantique sud) #02

Quarante et un ans après la mort de Napoléon à Sainte-Hélène, la France n’était toujours pas propriétaire des lieux où l’Empereur avait vécu et reposé. Longwood House servait d’entrepôt agricole, la vallée du Tombeau se visitait contre trois shillings, et le souvenir impérial s’effaçait sous la poussière.

En 1856, Napoléon III engagea une négociation diplomatique délicate avec Londres pour racheter ces lieux chargés d’histoire. Voici comment Longwood et le Tombeau devinrent des domaines nationaux français à l’étranger.





L’acquisition de Longwood et du Tombeau – 1856

Nous sommes en 1856, quarante et un ans après la mort de Napoléon à Sainte-Hélène.
La mémoire de l’Empereur hante encore l’île, et plus particulièrement deux lieux emblématiques : la maison de Longwood, où il vécut ses six dernières années, et le vallon isolé où il fut inhumé en 1821.

Après la mort de Napoléon, Longwood House redevint la propriété de la dernière Compagnie des Indes britannique, avant d’être transférée à la Couronne. Celle-ci la loua à un fermier qui en fit un usage agricole : le salon de l’Empereur servait à loger une batteuse, et sa chambre… à abriter des moutons. 



1840 - Stack - View in the island 


La vallée du Tombeau, alors aux mains d’un particulier, devint l’objet d’un commerce aussi lucratif que scandaleux : les visiteurs devaient payer trois shillings pour voir la pierre tombale.



Depuis l’exhumation de 1840 et le retour triomphal de la dépouille à Paris, la tombe de Napoléon est vide. Mais le site reste un lieu de pèlerinage pour les Français qui affrontent la longue traversée jusqu’à Sainte-Hélène. Ni la maison ni le tombeau ne sont alors la propriété de la France : ils appartiennent toujours au gouvernement britannique, qui les entretient de manière sommaire.

Des officiers de la Marine française rapportèrent cette situation à Napoléon III. Le neveu du défunt, décidé à y remédier, engagea dès 1854 des négociations avec Londres. Les discussions portèrent sur la cession des deux sites à la France, non comme territoire colonial, mais comme propriétés privées de l’État français, protégées par un statut particulier.

Illustration du livre du Capitaine Masselin qui a restauré Longwood en 1860

La vallée du Tombeau fut achetée pour 1 600 livres — un prix jugé élevé, mais qu’il fallut accepter car le célèbre Barnum figurait parmi les acheteurs potentiels. Longwood House, louée jusqu’en 1873, fut quant à elle cédée pour 3 500 livres, somme que le gouverneur jugeait exorbitante mais que la France dut payer. S’y ajouta un capital de 2 000 livres, destiné à compenser les pertes de la colonie, portant le total à 7 100 livres, versés au Trésor britannique par l’intermédiaire de la banque Rothschild.

La reine Victoria, en Conseil privé, consentit alors à renoncer aux droits de la Couronne sur ces propriétés, transférées à « Napoléon III, neveu de Sa Majesté le défunt Empereur Napoléon Ier ».


Le 8 septembre 1856, l’accord fut scellé : la Maison de Longwood, son jardin et la vallée du Tombeau passèrent officiellement dans le patrimoine de la France. Les documents de la transaction — plans, descriptions, relevés cadastraux — furent soigneusement annexés à l’acte. Ce sont ces mêmes documents que je vous présente aujourd’hui, témoins silencieux d’un moment diplomatique discret mais hautement symbolique.

En mai 1858, le chef d’escadron Rougemont, vétéran de Waterloo et commandant des résidences impériales, prit possession des lieux au nom de la France. Depuis ce jour, un représentant de la France réside en permanence à Sainte-Hélène.

Public Notice – « Put up to let… » - Annonce publique de la mise en location des domaines de Longwood – L’ensemble des domaines de Longwood, qui incluait Longwood New-House, a fait l’objet d’une mise en location pour exploitation agricole. La résidence de Napoléon était devenue, pour reprendre les termes de l’avis public, « bâtiments de ferme » 


Tombe par HA Turner vers 1840 (aquarelle) - Coll. Domaines nationaux, don J-P. Mayeux

Longwood retrouva peu à peu son caractère de résidence impériale, et le Tombeau, bien que vide, demeura un lieu de mémoire, où l’histoire et l’émotion se mêlent dans le murmure du vent et le parfum des géraniums.



Un avis anglais

« La transaction par laquelle un gouvernement étranger entra en possession d’une propriété foncière perpétuelle et libre dans une colonie britannique est intéressante pour ceux qui connaissent les lois interdisant l’aliénation de terrains à des ressortissants étrangers.

Le terrain où se situe Longwood House appartenait au gouvernement, tandis que celui où était enterré l’empereur était un terrain « libre » transformé en propriété foncière perpétuelle et libre en vertu d’une proclamation de 1843.

La tombe, en 1821, appartenait à un certain M. Torbett, et, au terme de négociations avec celui-ci, la Compagnie des Indes orientales britannique avait acquis « l’usage et l’accès libres vers et depuis la tombe », tant que le corps y reposerait. La somme versée en échange s’élevait au total à 1200 livres. Des années plus tard, Torbett hypothéqua la propriété, avec d’autres biens lui appartenant, au bénéfice des frères J.J. et S.F. Pritchard, pour la somme de 2700 livres. Il mourut insolvable ; les administrateurs de la succession étant dans l’incapacité de rembourser l’hypothèque, les biens hypothéqués furent saisis et la tombe devint donc propriété des frères Pritchard.

Après l’exhumation, la famille Pritchard garda un œil sur l’affaire. Des annonces pour la vente de la tombe et de la première maison de Bertrand parurent fréquemment dans les journaux locaux ; les officiers d’une frégate française firent une fois des offres en leur nom et au nom du gouvernement français pour l’achat de la propriété. Les deux frères furent même en pourparlers avec le célèbre M. Barnum. Ces offres furent signalées au Bureau colonial, qui informa le gouverneur que la cession du terrain à un sujet étranger sous forme de propriété perpétuelle et libre était illégale. 

La situation de Longwood était similaire.

En 1850, l'ingénieux Isaac Moss obtint un bail de 14 ans pour la propriété et tout porte à croire que cela lui permit de chasser l'occupant des lieux, le Capitaine Mason. Isaac Moss s'embarquait ainsi dans une véritable spéculation.

En 1852, la propagande sur le statut de Longwood House était lancée dans la presse de Sainte-Hélène et en 1855, un pamphlet fut publié qui fut même diffusé en France.

Avec l'arrivée au pouvoir de Napoléon III, la restauration de Longwood House devint uniquement une question de temps et en 1856 les négociations furent ouvertes. Il fut alors proposé au gouvernement d'acquérir la tombe pour la céder ensuite avec Longwood House à l'Empereur français. Les conseillers de la Couronne furent consultés sur les aspects juridiques de l'affaire. Selon Cockburn et Westbury, Sainte-Hélène ayant été un territoire « occupé » et non « cédé », les premiers habitants apportèrent avec eux les lois anglaises alors existantes et applicables, parmi lesquelles une loi interdisant aux étrangers de posséder un terrain. Que cela soit le cas ou non, cela avait peu d'importance ; la loi interdisant aux étrangers de détenir un terrain et la loi de Mortmain sur la propriété ayant été introduites, les autorités locales étaient habilitées à modifier leurs lois en vertu du Government of India Act de 1833. Il aurait donc été légal pour les autorités de Sainte-Hélène, sous la direction du gouvernement de Sa Majesté, de voter un règlement visant à céder ces terres à l'Empereur des Français. Mais le président de la Cour de Sainte-Hélène n'était pas de cet avis. Il considéra la cession illégale et contraire au droit public anglais. Cependant, les seuls remerciements qu'il reçut pour sa peine concernaient l'expression « sans réserve » de son point de vue. Les actes de cession furent dûment dressés et l'ordonnance nécessaire fut promulguée.

Le transfert fut confirmé en temps utile par un Ordre de la Reine au Conseil, signé étrangement par William Bathurst, et qui constitue l'unique ordonnance présente dans le Code de Sainte-Hélène, exception faite de celle abrogeant les Ordres au Conseil mentionnée précédemment. Localement, cette mesure fut impopulaire[1]. »



[1] R. Kitching, Premier Secrétaire du Gouvernement – texte traduit par Michel Dancoisne-Martineau, inédit.




L'histoire des domaines nationaux dans l'île de Sainte-Hélène (Océan atlantique sud) #01





Il y a quelques jours, un lecteur m’a écrit pour me demander s’il existait des plans et cartes des domaines nationaux français sur l’île de Sainte-Hélène.


Oui, ils existent bel et bien.

Pour la Maison de Longwood et le Tombeau de Napoléon, j’ai ressorti les copies des documents originaux, soigneusement annexés à l’acte de proposition de vente établi en 1856.


Le domaine de la Tombe nommé alors "le Val Napoléon"

   


Puis la Maison de Longwood : 

 

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Pour le Pavillon des Briars, voici la copie du plan cadastral qui accompagnait le dernier transfert de propriété. Celui-ci fut le fruit de deux dons privés offerts à la République française : le premier, en 1957, par Dame Mabel Brooks ; le second, en 2008, par moi-même. les deux propriétés sont indiquées par les contours en rouge.


__________________________

Mais ces plans, s’ils sont précieux, ne prennent vraiment sens que replacés dans leur contexte. Il faut remonter le fil du temps, comprendre leurs origines, les circonstances de leur élaboration, et suivre leur histoire jusqu’à aujourd’hui.

C’est pourquoi, à l’occasion de cette question, je vous propose une série d’articles retraçant pas à pas l’histoire de ces lieux, telle qu’elle se lit à travers leurs cartes et leurs plans.

Commençons par le début, avec un rappel historique qui nous replongera au XIXᵉ siècle, au moment où la France acquit les deux premiers sites napoléoniens de l’île : la Maison de Longwood et le Tombeau de l’Empereur. ... (à suivre)

jeudi 17 avril 2025

Les gouaches du "Chinois"

Parmi les oeuvres présentées aux domaines nationaux de Sainte-Hélène, nous trouvons quelques gouaches réalisées par un artiste chinois qui proposait entre 1821 et 1840 ses oeuvres aux nombreux visiteurs qui faisaient alors escales sur l'île. 

Les Briars et la cascade (don Jean-Paul Mayeux - dépôt de la Fondation Napoléon)


La Tombe de Napoléon (don Jean-Paul Mayeux - dépôt de la Fondation Napoléon)


Jamestown, Main Street (don Jean-Paul Mayeux - dépôt de la Fondation Napoléon)


Porteous House, Jamestown  (don Jean-Paul Mayeux - dépôt de la Fondation Napoléon)



Napoléon sur son lit de mort (don Jean-Paul Mayeux - dépôt de la Fondation Napoléon)


Longwood New House (dépôt du Musée national de Malmaison)

La tombe de Napoléon  (dépôt du Musée national de Malmaison)


Longwood New House  (dépôt du Musée national de Malmaison)


La Tombe de Napoléon  (dépôt du Musée national de Malmaison)



Entrée du domaine de la Tombe de Napoléon (dépôt du Musée national de Malmaison)

vendredi 13 décembre 2024

Une équipe de la Direction des immeubles et de la logistique (DIL) a visité "Notre musée du bout du Monde"

 "Notre musée du bout du Monde" par Stéphanie Celle


Une mission de la Direction des immeubles et de la logistique (DIL) du Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères s'est déroulée du 30 novembre au 8 décembre 2024 à Sainte-Hélène où le MEAE à la charge de la conservation et valorisation des Domaines nationaux de Sainte-Hélène depuis 1857. 

Maison de Longwood


Ces lieux de mémoire des dernières années de Napoléon sont le pavillon des Briars, la maison de Longwood et le tombeau avant le transfert des Cendres.

La dernière mission de la DIL date de 2001 et il était nécessaire de faire un point général en appui des actions de Michel Dancoisne-Martineau, directeur et conservateur des Domaines, consul honoraire de France à Sainte-Hélène.

La mission avec toute l'équipe

Jehanne Lazaj, cheffe du bureau du patrimoine et de la décoration, Anaïs Silvain, régisseuse des œuvres d'art et Stéphanie Celle, cheffe du secteur étranger 2 avaient pour objectifs principaux d'étudier les conditions de la restauration de la toiture de la maison de l'Empereur, de réaliser un bilan sanitaire des collections et de proposer une muséographie sécurisant mieux les œuvres et objets témoins de la vie de Napoléon.

Les échanges avec les 8 membres de l'équipe du site leur ont permis de mieux saisir les "incontournables" de l'ile : humidité constante, exposition aux forts vents Sud-Est, lutte permanente contre les nuisibles notamment les termites, rareté des ressources matérielles, complexité opérationnelle...

La Chambre à coucher de l'Empereur

A la suite des observations et relevés ainsi que des échanges avec des institutions et professionnels locaux, des propositions seront formulées pour renouveler le parcours de visite et améliorer les conditions de conservation de ce patrimoine unique.

Stéphanie Celle : "La mission à Sainte Hélène a permis de toucher du doigt la singularité de ce contexte insulaire et de revenir avec une connaissance partagée des sites et des acteurs. Des propositions sont à mettre sur pied à présent !"

L'équipe de la DIL avec le conservateur sur place




mardi 29 octobre 2024

Escale Abercrombie & Kent

     Ce soir, nous avons accueilli le pionnier des voyages de luxe Geoffrey Kent à la Maison de Longwood. Il était accompagné par une cinquantaine de voyageurs qui ont étaient reçus à Longwood, dans l'espace De Pauw aux appartements de la famille de Montholon où un diner leur a été servi.

    Cette escale à Sainte-Hélène s’est faite dans le cadre d’un périple en jet privé autour du monde que le voyagiste de luxe a conçu autour d'un éventail de destinations fascinantes, dont certaines, comme Sainte-Hélène, qu'il a visité pour la première fois. 



Après une visite guidée des appartements de l'Empereur, un diner a été servi pour cinquante personnes dans l'espace De Pauw situé dans les appartements dits "des généraux"


vendredi 4 octobre 2024

Longwood House, 1985

Je suis arrivé à Sainte-Hélène en novembre 1985. Voici à quoi ressemblait la Maison de Longwood, il y a 39 ans exactement... 



 

mardi 1 octobre 2024

Conservateurs des domaines français à Sainte-Hélène #1880-1907 _ Lucien Morilleau

 Lucien Morilleau, troisième conservateur des domaines nationaux de Sainte-Hélène (du 12 juillet 1880 jusqu’à sa mort le 10 février 1907)

Détail d’une photographie aperçue à la Loge de Sainte-Hélène (Lucien Morilleau était franc-maçon)

Le cimetière de Plantation House (rendu célèbre par Cipriani pour y avoir lui aussi été enterré) est aujourd’hui connu comme étant le cimetière de Saint-Paul.



Si, durant votre visite de Sainte-Hélène, vous vous y rendez, n’oubliez pas de rendre hommage à Lucien Morilleau qui y est enterré.



Du 12 juillet 1880 jusqu’à sa mort le 10 février 1907, il était le troisième conservateur des domaines nationaux de Sainte-Hélène.

Lucien Morilleau est né le 4 juin 1835 à Mormaison (Vendée) — Il avait été incorporé au 3° Régiment du Génie à compter le 16 mars 1856 comme un appelé devançant l’appel. 2° sapeur le 3 avril 1856 — Caporal le 21 mars 1857.




Le 1er mars 1859, il arriva à Sainte-Hélène avec le capitaine Eugène François Masselin[1] accompagné de sa femme, le garde du Génie Jean-Claude Mareschal[2] et trois autres sapeurs de la même arme[3].

 Cette équipe avait été envoyée sur l’île par Napoléon III afin de réparer Longwood House. Pour avoir accepté cette mission, Morilleau devint sergent le 15 mars 1860.

 Amoureux et bien décidé à fonder sa famille à Sainte-Hélène, il prit la décision de ne pas rentrer en France en 1860, à l’achèvement des travaux.




 Le premier conservateur des domaines, Martial Gauthier de Rougemont, avec l’accord de ministère de la Guerre, le nomma alors «sous-gardien de Longwood House». Pour remplir cette fonction, un uniforme fut envoyé de Paris.




Il occupa ce poste jusqu’au 1er mai 1880, date à laquelle le second conservateur des domaines s’en alla à la retraite emportant avec lui ses archives[4]. En bonne logique administrative et pour maintenir les domaines à un moindre coût, Lucien Morilleau[5] fut alors nommé conservateur des domaines et libéra les appartements de l’Empereur où il logeait pour habiter ceux de New House.



Quelques jours après sa prise de fonctions, le 12 juillet 1880, l’impératrice Eugénie fit escale à Sainte-Hélène. Sensible au dévouement de ce Français qui restait le seul responsable des domaines, elle lui offrit une broche en or incrustée de pierres précieuses et une photographie du Prince impérial qu’elle lui dédicaça.

 Pour avoir accepté de prendre l’emploi de conservateur des domaines, il devint sergent-major le 14 août 1881.

Le 1er janvier 1889, après le départ à la retraite de George Moss[6], il fut nommé agent consulaire de France et vice-consul honoraire d’Espagne. Il s’intégra parfaitement à la société de l’île. Sa femme était native de l’île et leurs douze enfants furent, par naissance, sujets de Sa Gracieuse Majesté britannique. Majeurs, ils ont tous quitté l’île pour aller s’installer en Australie, en Afrique du Sud ou en Nouvelle-Zélande et, tous, confirmèrent — en anglais, car ils ne parlaient pas français — devant les autorités consulaires françaises leurs choix de la citoyenneté britannique.

Louisa et Lucien Morilleau posant, assis, sur le perron de Longwood House

 Lorsque Morilleau mourut d’une hémorragie cérébrale, le 10 février 1907 — sans avoir quitté l’île depuis 1859 —, sa femme Louisa[7] demeura à New House et assura l’intérim de la conservation des domaines, le poste consulaire restant vacant.

.Elle ne disposait comme revenu que de la pension militaire de son mari[8]. Le 27 janvier 1908, Henri Roger, le remplaçant de Morilleau nommé par Paris, arriva à Sainte-Hélène. Elle quitta l’île le 25 juillet 1908 pour rejoindre une de ses filles installées à East London en Afrique du Sud dans la province du Cap.

 


[1] Né 31 août 1825 à Paris, il meurt le 4 décembre 1903 à Paris.

[2] Mareschal est né le 8 décembre 1816. Major dans le 3° régiment du génie (Metz), il est affecté au dépôt des fortifications à Paris lorsqu’il apprend qu’il fait partie de la mission du capitaine Masselin.

[3] Ils appartiennent tous au 3° régiment du génie basé à Metz. Moutardeau dont nous parlerons prochainement fait partie de ces hommes.

[4] Ces archives, malheureusement, n’ont pas pu être localisées.

[5] Né le 4 juin 1835 à Mormaison (Vendée) — Incorporé au 3° Régiment du Génie à compter du 16 mars 1856 comme appelé devançant l’appel. 2° sapeur le 3 avril 1856 — Caporal le 21 mars 1857 — Sergent le 15 mars 1860 — Sergent-major le 14 août 1881.

[6] Après l’ouverture du canal de Suez, les opérations maritimes n’étaient plus rentables. La compagnie Solomon, qui avait les agences consulaires de toutes les nations qui disposaient d’une marine marchande, refusa de conserver la charge du vice-consulat de France. Elle fut donc attribuée au conservateur qui fut nommé agent consulaire.

[7] Née Louisa Elisabeth Thompson le 6 juillet 1842 et mariée à Lucien Morilleau le 6 avril 1861 à Sainte-Hélène.

[8] Soit 1200 francs.

 

dimanche 11 août 2024

Visite de l'Ambassadeur de France en Afrique du Sud, David Martinon

 Du 3 au 10 août 2024, nous avons le l’honneur et le plaisir d’accueillir l’ambassadeur de France en Afrique du Sud, au Lesotho et au Malawi.

À cette occasion, il a pu non seulement découvrir l’île et les lieux mémoriaux napoléoniens, mais aussi rencontrer toutes les parties prenantes de nos domaines nationaux. 

Voici quelques photographies qu’il a prises et postées sur son compte X.

avec S. E. le gouverneur de l'île, Nigel Phillips, CBE


Moment de recueillement devant la tombe de Napoléon

Moment de recueillement devant la tombe de Napoléon


Rencontre avec la tortue des Seychelles « Jonathan »
réputé être l’être vivant le plus âgé de la planète









samedi 2 mars 2024

Les jardins de la Maison de Longwood, terrain de cricket dans les années 1870


    À la chute du Second Empire, les espaces situés à l’ouest de la maison de Longwood étaient devenus un terrain de cricket. Aujourd’hui, ce même endroit nommé « Longwood Green » sert d’aire de jeu aux enfants et adolescents du district.


    
En revanche, les terrains situés à l’est de la Maison de l’empereur demeurent le terrain de golf.
 




vendredi 16 février 2024

Visite du président de la Chambre des communes du Royaume-Uni, sir Lindsay Hoyle

Ce matin, nous avons eu le plaisir et l'honneur de recevoir à Longwood le Président de la Chambre des communes du Royaume-Uni, sir Lindsay Hoyle.



jeudi 25 janvier 2024

Son Altesse Royale le Prince Edward, le Duc d'Édimbourg visite la Maison de Longwood

Ce jeudi 25 janvier 2024, au matin, Son Altesse Royale le Prince Edward, le Duc d'Édimbourg, a visité la Maison Longwood.

Voici les photographies prises durant sa visite.