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jeudi 24 octobre 2024

Conservateurs des domaines français à Sainte-Hélène #1957-1987 _ Gilbert Martineau #1 - 1958

 En restaurant le Pavillon des Briars et en le rouvrant au public, nous avons créé un nouvel espace d'exposition.

Gilbert Martineau, lieutenant de marine

Pour rendre hommage à Gilbert Martineau, le conservateur qui, dès son arrivée en 1957, a convaincu Mabel Brooks, petite-nièce de Betsy Balcombe, de faire don du Pavillon à la France (le terrain environnant ne sera, lui, rattaché à la propriété française qu’au début des années 2000), nous avons organisé une exposition de photographies retraçant son administration des domaines nationaux, de 1957 à 1987.



Trois photographies de Gilbert devant les appartements de fonctions du conservateur à Longwood durant les années 1970



Gilbert, Roger Martineau est né le 26 juillet 1918 à Rochefort-sur-mer. Il est mort à La Rochelle le 23 août 1995. Il était à Londres en 1939 lors de la déclaration de guerre. En 1940, il rejoint la France libre. En Angleterre, il servira à bord d’un sous-marin anglais puis comme interprète. En 1943, il est envoyé en Mauritanie, à la base navale de Port-Etienne (aujourd’hui Nouadhibou). Il terminera la guerre comme enseigne de vaisseau. En 1945, il demande sa mise en disponibilité. Directeur de publication aux Éditions Nagel de 1949 à 1953, il fréquente les salons parisiens notamment celui de Rosemonde Gérard et de son fils Maurice Rostand, il est l’ami de Serge Lifar, redevenu en 1947 maître de ballet à l’Opéra de Paris[1], il côtoie aussi Jean-Paul Sartre, Jean Cocteau, le Prince Félix Youssoupoff. Rappelé sous les drapeaux, de 1954 à 1955, il sert de nouveau dans la Marine Nationale à la base aéronavale d’Aspretto, en Corse, en qualité de « chef des services généraux et opérations ».

Il arrive à Sainte-Hélène en 1957.

 

Jean-Paul Kauffmann[2] a brossé un portrait de l’homme qui est devenu, en 1986, mon père adoptif. Il m’a même appris certains épisodes de sa carrière que j’ignorais.




Gilbert, un an avant sa mort en 1995







[1] Serge Lifar était à partir de 1947 (et jusqu’en 1958) Premier danseur étoile, chorégraphe, maître de ballet et professeur au Théâtre national de l’Opéra. Fondateur et directeur de l’Institut chorégraphique de l’Opéra : professeur-conférencier.

[2] Jean-Paul Kauffmann, La chambre noire de Longwood, La Table Ronde, Paris, 1997




Le Pavillon des Briars © Bob Johnson, 1961

 En guise d’introduction, l'exposition présente des photos du Groupe "Jeanne d'Arc", prises pendant la période où Gilbert Martineau était en poste à Sainte-Hélène, en tant qu’officier de réserve de la Marine nationale.

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Pour commencer, Visite de la "Jeanne d'Arc" et du "La Grandière" - Janvier 1958 - G. Lewis, Gouverneur C.V. DARTIGUE, Commandant




visite protocolaire du Gouverneur à bord du bâtiment dans la rade de Jamestown


Une cérémonie avait été organisée autour de la Tombe, 1958












Visite de la Maison de Longwood

Visite de Longwood, 1958





Service religieux à Jamestown


mardi 15 octobre 2024

Travaux d'entretien très lourds au Pavillon des Briars

 Depuis le mois de mai, nous avons entrepris une rénovation complète des peintures et la réparation de toutes les boiseries du Pavillon des Briars. Cette maison perchée exige de nombreuses opérations d'échafaudage et autres structures. Ces travaux dureront jusqu'à la fin du mois de décembre de cette année 2024.



En 2014, nous avions reconstruit le grenier où Las Cases et son fils avaient séjourné du 18 octobre au 10 décembre 1815.

mardi 5 septembre 2023

Les Briars en hiver

         Au moins les pluies permanentes qu'on a ces dernières semaines ont un avantage : la cascade aux Briars coule... 

        Ici avec le Pavillon, vue  ce soir de la route qui mène à Longwood.


 

dimanche 16 juillet 2023

Tournage à Longwood

Du 8 au 15 juillet, Jean-Paul Luciani est venu tourner un film à Sainte-Hélène. 

Dominique Maestrati a assuré la réalisation de ce documentaire avec Jérôme De Bernardi, le chef opérateur.. Clara Elig interprétait Betsy et Clémentine Verdier, Albine de Montholon.

(de gauche à droite) Jean-Paul Luciani, Dominique Maestrati, Clémentine Verdier, Clara Elig et Jérôme De Bernardi,  


Reportage photographique assuré par Jean-Paul Luciani.





















mardi 28 mars 2023

vendredi 17 mars 2023

Mort de Sean Burns, administrateur de Tristan Da Cunha

         Nous venons d'apprendre la triste nouvelle de la mort de Sean Burns, l'actuel administrateur de Tristan Da Cunha. 

        Sean était devenu un ami qui, lorsqu'il était en fonction à Sainte-Hélène en qualité de Député-Gouverneur habitait au Pavillon des Briars avec sa femme Marina. 

        Toujours prêts à nous assister à promouvoir notre domaine national des Briars, ils aimaient partager avec les visiteurs ce qui était devenu leur résidence dont ils tombèrent amoureux. 

        La photographie ci-dessous a été prise en 2015 lorsqu'ils avaient généreusement accueilli par une réception tout un groupe de Français et Australiens qui avaient spécialement fait le voyage (encore en bateau) pour commémorer le bicentenaire de l'arrivée de Napoléon sur l'île. 



        Toutes nos pensées vont bien entendu à Marina mais aussi à ses enfants et leurs familles. 

mardi 28 février 2023

Le bâtiment des cuisines aux Briars

À peine trente mètres au sud-ouest du Pavillon, se trouvait la cuisine de la famille Balcombe. 
Le Pavillon et les cuisines en 1840

 Au sujet de ce bâtiment, le jeudi 19 octobre 1815, Las Cases nota dans son journal : « Un officier anglais y avait été logé pour veiller à notre garde et deux sous-officiers allaient et venaient militairement dans l’allée pour mieux constater notre emprisonnement. » 


 Et, le même jour, le général Gourgaud de préciser : « Il y a un capitaine d'artillerie, M Greatly, de planton aux Briars avec des sergents : Sa Majesté est gardée à vue, mais avec adresse et égards. » 


 Du bâtiment original, il ne restait en 2017 que des ruines avec le tracé intact au sol. Construit au flanc ouest de la colline qui surplombe le pavillon, seul le mur de soutient subsistait. Afin de le préserver, il a été reconstruit en retrait d’un mètre l’exact même bâtiment en respectant les dimensions, les proportions et l’apparence des toitures.
Le Pavillon et les Cuisines en 1859


Le Pavillon et les cuisines en 1902



Le Pavillon et les cuisines vers 1930

Le Pavillon et les cuisines en 1957


Les cuisines des Briars en 2017


Du bâtiment original, il ne restait en 2017 que des ruines avec le tracé intact au sol. Construit au flanc ouest de la colline qui surplombe le pavillon, seul le mur de soutient subsistait. Afin de le préserver, il a été reconstruit en retrait d’un mètre l’exact même bâtiment en respectant les dimensions, les proportions et l’apparence des toitures.

Aujourd'hui, le bâtiment a été reconstruit et aménagé en maison d'habitation.


lundi 6 février 2023

Visites assurées par Michel Dancoisne-Martineau - Le Pavillon des Briars

         Les trois années durant lesquelles l'île s'est coupée du monde pour affronter la Covid nous a fait prendre conscience combien il est agréable - et essentiel - de rencontrer tous ceux qui entreprennent le long voyage de Sainte-Hélène.

        Pour faciliter ces rencontres, tous les lundis et vendredis, de 10 à 11 heures, sans complément (le ticket d'entrée est de £5), j’assure moi-même les visites du pavillon des Briars en guise d’introduction à l’ensemble des domaines.    

Construit sur un monticule rocheux, 
le pavillon des Briars est réputé être, malgré sa modestie, 
une des plus agréables maisons de l'île... sinon la plus plaisante de toutes.

mardi 25 octobre 2022

vol.3: Les Briars, Napoléon chez les Balcombe (18 octobre – 10 décembre 1815)

 Le séjour aux Briars occupe une place à part dans l’histoire de Napoléon : une pause de cinquante-trois jours  qui a permis aux acteurs d’analyser, de commenter, de récapituler ce qui s’était passé dans les épisodes précédents de Portoferraio à Sainte-Hélène.

Dans cet ouvrage, vous allez pouvoir :

–            Regarder s’installer les exilés français qui débarquèrent sur une île où tout était contraire à ce qu’ils avaient déjà vécu ;

–            Découvrir la propriété et l’histoire de la famille Balcombe qui accueillit Napoléon chez eux, aux Briars ;

–            vous attarder sur Toby, un des esclaves de la propriété des Briars sur lequel les projecteurs de l’histoire se sont attardés.





Description

Bilingue Français / Anglais
Livre de 120 pages 22x28cm

Textes de Michel Dancoisne-Martineau 


Prix £30.00, en vente à la boutique de Longwood House exclusivement


Éventuellement, nous pouvons nous charger de vous expédier ce volume par la Poste aux Lettres (Surface Mail) en envoi recommandé.  Le prix de l’expédition de ce volume qui pèse 1kg est de £8 – Soit un total de £38 par volume posté.

Si vous êtes intéressés, contactez-nous directement par courriel : SHNH@helanta.co.sh  

Notez cependant que cette solution exige aussi de vous d’être patient car la poste aux lettres « Surface mail » depuis Sainte Hélène n’est pas fréquente (un bateau tous les deux/trois mois).

Le paiement peut être fait par virement bancaire sur le compte de la Saint Helena Napoleonic Heritage directement à Sainte-Hélène, à la Bank of St Helena. 

Les coordonnées bancaires de cette "Charity" sont : 

Pays/Country: Sainte Hélène/St Helena

Bénéficiaire/Beneficiary : ST. HELENA NAPOLEONIC HERITAGE LTD 

Compte/Account: 24405002 

BIC: BHELSHJJXXX (BANK OF ST HELENA)

 


vendredi 24 juin 2022

 

Le pavillon des Briars

Le pavillon des Briars fut le tout premier lieu de résidence de Napoléon à Sainte-Hélène. Il y séjourna pendant quelques semaines d’octobre à décembre 1815 avant d’être transféré à Longwood House.

Un domaine qui connut plusieurs propriétaires

En 1815, le domaine des Briars appartenait à la famille Balcombe. William Balcombe était employé de la Compagnie des Indes orientales et ravitailleur de la Royal Navy. En charge de l’approvisionnement des bateaux de passage, et ayant établi de bonnes relations avec son hôte pendant son séjour au pavillon, il devint le fournisseur de Longwood jusqu’à son départ de l’île en 1818. Il sut ainsi fournir un grand nombre de services aux exilés français.

De 1816 à 1821, le pavillon servit de lieu de résidence aux amiraux de la flotte chargés de la surveillance. Par la suite, William Balcombe vendit la propriété qui changea de main plusieurs fois jusqu’en 1959 où Mabel Brookes,son arrière-petite-nièce, acheta ce qui restait de la maison de famille pour en faire don à la France .

En 1880, l’ancienne impératrice Eugénie, veuve de Napoléon III, fit halte à Sainte-Hélène. Elle rentrait d’un voyage en Afrique du Sud durant lequel elle s’était rendue sur les lieux où son fils avait trouvé la mort. Elle séjourna au pavillon des Briars avant d’aller visiter Longwood et le tombeau.

Le pavillon est aujourd’hui protégé grâce à l’achat en 2008 du terrain adjacent, par le directeur des Domaines, Michel Dancoisne-Martineau, qui en fit aussitôt don à la France ; ce terrain est aujourd’hui intégré aux Domaines nationaux.

La restauration du pavillon

La maison principale, demeure des Balcombe, entièrement détruite par les termites, a aujourd’hui disparu. Le pavillon a fait l’objet d’une reconstruction intégrale et a aujourd’hui retrouvé l’aspect qu’il avait en 1821.

En 1815, lorsque Napoléon y séjourna, cet édifice ne comprenait qu’une pièce et un grenier. Une aile et des dépendances, qui existent encore aujourd’hui, furent ajoutées au pavillon quand les amiraux anglais en firent leur résidence, de 1816 à 1821.

Parmi les meubles, on comptait : un lit de camp (placé à droite de l’entrée), une table, une commode, un canapé, un fauteuil et plusieurs chaises. Las Cases et son fils dormaient dans le grenier, les domestiques sur des toiles de hamac étendus devant les portes. Une tente, installée sur la pelouse, servait de bureau le jour et de chambre à coucher pour le général Gourgaud la nuit.

Pour des raisons de conservation préventive, les meubles d’origine sont conservés dans l'appartement de Montholon à Longwood.