Au moins les pluies permanentes qu'on a ces dernières semaines ont un avantage : la cascade aux Briars coule...
Ici avec le Pavillon, vue ce soir de la route qui mène à Longwood.
Au moins les pluies permanentes qu'on a ces dernières semaines ont un avantage : la cascade aux Briars coule...
Ici avec le Pavillon, vue ce soir de la route qui mène à Longwood.
Dominique Maestrati a assuré la réalisation de ce documentaire avec Jérôme De Bernardi, le chef opérateur.. Clara Elig interprétait Betsy et Clémentine Verdier, Albine de Montholon.
(de gauche à droite) Jean-Paul Luciani, Dominique Maestrati, Clémentine Verdier, Clara Elig et Jérôme De Bernardi,
Journée napoléonienne avec Son Altesse le Prince Murat et ses amis au Pavillon des Briars, à Longwood House et à la Tombe.
Merci à Pascal Laparlière pour les photographies
Nous venons d'apprendre la triste nouvelle de la mort de Sean Burns, l'actuel administrateur de Tristan Da Cunha.
Sean était devenu un ami qui, lorsqu'il était en fonction à Sainte-Hélène en qualité de Député-Gouverneur habitait au Pavillon des Briars avec sa femme Marina.
Toujours prêts à nous assister à promouvoir notre domaine national des Briars, ils aimaient partager avec les visiteurs ce qui était devenu leur résidence dont ils tombèrent amoureux.
La photographie ci-dessous a été prise en 2015 lorsqu'ils avaient généreusement accueilli par une réception tout un groupe de Français et Australiens qui avaient spécialement fait le voyage (encore en bateau) pour commémorer le bicentenaire de l'arrivée de Napoléon sur l'île.
Toutes nos pensées vont bien entendu à Marina mais aussi à ses enfants et leurs familles.
Le Pavillon et les Cuisines en 1859 |
Les trois années durant lesquelles l'île s'est coupée du monde pour affronter la Covid nous a fait prendre conscience combien il est agréable - et essentiel - de rencontrer tous ceux qui entreprennent le long voyage de Sainte-Hélène.
Pour faciliter ces rencontres, tous les lundis et vendredis, de 10 à 11 heures, sans complément (le ticket d'entrée est de £5), j’assure moi-même les visites du pavillon des Briars en guise d’introduction à l’ensemble des domaines.
Le séjour aux Briars occupe une place à part dans l’histoire de Napoléon : une pause de cinquante-trois jours qui a permis aux acteurs d’analyser, de commenter, de récapituler ce qui s’était passé dans les épisodes précédents de Portoferraio à Sainte-Hélène.
Dans cet ouvrage, vous allez pouvoir :
– Regarder s’installer les exilés français qui débarquèrent sur une île où tout était contraire à ce qu’ils avaient déjà vécu ;
– Découvrir la propriété et l’histoire de la famille Balcombe qui accueillit Napoléon chez eux, aux Briars ;
– vous attarder sur Toby, un des esclaves de la propriété des Briars sur lequel les projecteurs de l’histoire se sont attardés.
Bilingue Français / Anglais
Livre de 120 pages 22x28cm
Textes de Michel Dancoisne-Martineau
Prix £30.00, en vente à la boutique de Longwood House exclusivement
Éventuellement, nous pouvons nous charger de vous expédier ce
volume par la Poste aux Lettres (Surface Mail) en envoi recommandé. Le prix de l’expédition de ce volume qui pèse
1kg est de £8 – Soit un total de £38 par volume posté.
Si vous êtes intéressés, contactez-nous directement par
courriel : SHNH@helanta.co.sh
Notez cependant que cette solution exige aussi de vous d’être
patient car la poste aux lettres « Surface mail » depuis Sainte Hélène n’est
pas fréquente (un bateau tous les deux/trois mois).
Le paiement peut être fait par virement bancaire sur le compte
de la Saint Helena Napoleonic Heritage directement à Sainte-Hélène, à la Bank
of St Helena.
Les coordonnées bancaires de cette "Charity" sont
:
Pays/Country: Sainte Hélène/St Helena
Bénéficiaire/Beneficiary : ST. HELENA
NAPOLEONIC HERITAGE LTD
Compte/Account: 24405002
BIC: BHELSHJJXXX (BANK OF ST HELENA)
Le pavillon des Briars fut le tout premier lieu de résidence de Napoléon à Sainte-Hélène. Il y séjourna pendant quelques semaines d’octobre à décembre 1815 avant d’être transféré à Longwood House.
En 1815, le domaine des Briars appartenait à la famille Balcombe. William Balcombe était employé de la Compagnie des Indes orientales et ravitailleur de la Royal Navy. En charge de l’approvisionnement des bateaux de passage, et ayant établi de bonnes relations avec son hôte pendant son séjour au pavillon, il devint le fournisseur de Longwood jusqu’à son départ de l’île en 1818. Il sut ainsi fournir un grand nombre de services aux exilés français.
De 1816 à 1821, le pavillon servit de lieu de résidence aux amiraux de la flotte chargés de la surveillance. Par la suite, William Balcombe vendit la propriété qui changea de main plusieurs fois jusqu’en 1959 où Mabel Brookes,son arrière-petite-nièce, acheta ce qui restait de la maison de famille pour en faire don à la France .
En 1880, l’ancienne impératrice Eugénie, veuve de Napoléon III, fit halte à Sainte-Hélène. Elle rentrait d’un voyage en Afrique du Sud durant lequel elle s’était rendue sur les lieux où son fils avait trouvé la mort. Elle séjourna au pavillon des Briars avant d’aller visiter Longwood et le tombeau.
Le pavillon est aujourd’hui protégé grâce à l’achat en 2008 du terrain adjacent, par le directeur des Domaines, Michel Dancoisne-Martineau, qui en fit aussitôt don à la France ; ce terrain est aujourd’hui intégré aux Domaines nationaux.
La maison principale, demeure des Balcombe, entièrement détruite par les termites, a aujourd’hui disparu. Le pavillon a fait l’objet d’une reconstruction intégrale et a aujourd’hui retrouvé l’aspect qu’il avait en 1821.
En 1815, lorsque Napoléon y séjourna, cet édifice ne comprenait qu’une pièce et un grenier. Une aile et des dépendances, qui existent encore aujourd’hui, furent ajoutées au pavillon quand les amiraux anglais en firent leur résidence, de 1816 à 1821.
Parmi les meubles, on comptait : un lit de camp (placé à droite de l’entrée), une table, une commode, un canapé, un fauteuil et plusieurs chaises. Las Cases et son fils dormaient dans le grenier, les domestiques sur des toiles de hamac étendus devant les portes. Une tente, installée sur la pelouse, servait de bureau le jour et de chambre à coucher pour le général Gourgaud la nuit.
Pour des raisons de conservation préventive, les meubles d’origine sont conservés dans l'appartement de Montholon à Longwood.