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vendredi 3 mars 2023

Le cottage de l'esclave Toby - Journal d'une restauration #01

     Lorsque Napoléon résida aux Briars en 1815 dans une propriété coloniale cultivée par des esclaves. Un d’entre eux se nommait Toby. Pas de nom de famille. Juste Toby.

    Durant ses promenades dans les jardins, l’Empereur, accompagné par Las Cases n’eut de cesse de s’interroger sur son étoile. Pourquoi Toby avait été réduit à l’état d’esclave ? Pourquoi lui-même était-il devenu Empereur ? Dans ce contexte, le comte de Las Cases attribua à Napoléon ces mots : « Les malheurs ont aussi leur héroïsme et leur gloire ... L'adversité manquait à ma carrière ... Si je fusse mort sur le trône dans les nuages de ma toute-puissance, je serais demeuré un problème pour bien des gens; aujourd'hui, grâce au malheur, on pourra me juger à nu. » 

    Sainte-Hélène faisait désormais partie intégrante de sa destinée.

 


     On trouve encore sur la propriété des Briars les restes de la maison où Toby était logé. C’est minuscule. Mais encore debout bien que construite avec de la terre argileuse et des pierres sèches.

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Comme on le voit sur cette photographie ci-dessous, jusque dans les années 1950 ce « cottage » était habité. Les rajouts en tôle de cette époque ont heureusement disparus... Ne restent plus que les murs de pierre originaux. 

1961 (c) Bob Johnson



    Aujourd’hui, c’est une ruine que la végétation tropicale ne tarde jamais à habiller. En voici quelques photographies prises durant ces dix dernières années et présentées par ordre chronologique

En 2011

En 2012


En 2014


En 2019

En 2022, lors d'une visite de Kedell



Cette semaine, avec l'aide de John I Isaac, nous venons d'en nettoyer les contours et l'accès par les Jardins potagers des Balcombe situés au versant sud du Pavillon. 


The British Napoleonic Bicentenary Trust (BNBT), a accepté de nous aider à établir une étude préliminaire des travaux qui seraient à faire. 


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