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vendredi 24 juin 2022

 

Le pavillon des Briars

Le pavillon des Briars fut le tout premier lieu de résidence de Napoléon à Sainte-Hélène. Il y séjourna pendant quelques semaines d’octobre à décembre 1815 avant d’être transféré à Longwood House.

Un domaine qui connut plusieurs propriétaires

En 1815, le domaine des Briars appartenait à la famille Balcombe. William Balcombe était employé de la Compagnie des Indes orientales et ravitailleur de la Royal Navy. En charge de l’approvisionnement des bateaux de passage, et ayant établi de bonnes relations avec son hôte pendant son séjour au pavillon, il devint le fournisseur de Longwood jusqu’à son départ de l’île en 1818. Il sut ainsi fournir un grand nombre de services aux exilés français.

De 1816 à 1821, le pavillon servit de lieu de résidence aux amiraux de la flotte chargés de la surveillance. Par la suite, William Balcombe vendit la propriété qui changea de main plusieurs fois jusqu’en 1959 où Mabel Brookes,son arrière-petite-nièce, acheta ce qui restait de la maison de famille pour en faire don à la France .

En 1880, l’ancienne impératrice Eugénie, veuve de Napoléon III, fit halte à Sainte-Hélène. Elle rentrait d’un voyage en Afrique du Sud durant lequel elle s’était rendue sur les lieux où son fils avait trouvé la mort. Elle séjourna au pavillon des Briars avant d’aller visiter Longwood et le tombeau.

Le pavillon est aujourd’hui protégé grâce à l’achat en 2008 du terrain adjacent, par le directeur des Domaines, Michel Dancoisne-Martineau, qui en fit aussitôt don à la France ; ce terrain est aujourd’hui intégré aux Domaines nationaux.

La restauration du pavillon

La maison principale, demeure des Balcombe, entièrement détruite par les termites, a aujourd’hui disparu. Le pavillon a fait l’objet d’une reconstruction intégrale et a aujourd’hui retrouvé l’aspect qu’il avait en 1821.

En 1815, lorsque Napoléon y séjourna, cet édifice ne comprenait qu’une pièce et un grenier. Une aile et des dépendances, qui existent encore aujourd’hui, furent ajoutées au pavillon quand les amiraux anglais en firent leur résidence, de 1816 à 1821.

Parmi les meubles, on comptait : un lit de camp (placé à droite de l’entrée), une table, une commode, un canapé, un fauteuil et plusieurs chaises. Las Cases et son fils dormaient dans le grenier, les domestiques sur des toiles de hamac étendus devant les portes. Une tente, installée sur la pelouse, servait de bureau le jour et de chambre à coucher pour le général Gourgaud la nuit.

Pour des raisons de conservation préventive, les meubles d’origine sont conservés dans l'appartement de Montholon à Longwood. 





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